L’organisation humanitaire rappelle, cependant, que les parties prenantes au conflit doivent laisser les travailleurs de la Croix-Rouge avoir accès aux prisonniers de guerre, comme le prévoient les traités internationaux. Le ministère russe de la Défense avait pourtant déclaré, samedi soir, que Moscou invitait la Croix-Rouge à effectuer une visite sur place. À l’heure actuelle, on ignore toujours ce qui s’est passé exactement dans la prison d’Olenivka. Selon des sources ukrainiennes, les Russes auraient rassemblé les prisonniers dans le camp de détention, avant de faire exploser le bâtiment, vendredi dernier. Mais les Russes et les séparatistes pro-russes prétendent, eux, que l’Ukraine est derrière l’attaque qui a tué 53 personnes. Kiev aurait bombardé la prison avec des missiles Himars de type américain, assurent-ils.
