Le sommet organisé ce vendredi 20 juin doit se dérouler dans le cadre de la prestigieuse Villa Pamphili, à Rome. Il devrait permettre de consolider la synergie entre, d’une part, le plan Mattei pour l’Afrique promu par l’Italie pour agir, entre autres, dans les domaines de la formation, de la santé et de l’accès à l’eau sur le continent, et d’autre part le Portail mondial, nom donné à une stratégie lancée par l’Union européenne afin d’accélérer les transitions numérique, énergétique et écologique, dans les pays émergents et en développement. Leur objectif est notamment de contrer la stratégie chinoise des Nouvelles routes de la soie.
Alors que neuf pays africains étaient déjà inclus dans ce plan – l’Algérie, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Kenya, le Maroc, le Mozambique, le Congo-Brazzaville et la Tunisie – cinq autres y ont été récemment ajoutés – l’Angola, le Ghana, la Mauritanie, le Sénégal et la Tanzanie.
Les responsables des principales institutions financières multilatérales, ainsi que les dirigeants de plusieurs pays africains, seront présents. Parmi les principaux dossiers qui seront au coeur de la réunion figure notamment la réhabilitation du corridor de Lobito, un projet d’infrastructure ferroviaire qui doit relier l’Angola à la Zambie en passant par la République démocratique du Congo, avec la possibilité d’une extension jusqu’au port de Dar es Salaam, en Tanzanie.