Nouvelle-Calédonie: le gel du corps électoral maintenu, questions sur les élections provinciales

Le ministre français de l'Outre-mer Manuel Valls (centre) en visite en Nouvelle-Calédonie, le 1er mai 2025. Son avenir à la tête de ce ministère dans le gouvernement Lecornu est plus qu'incertain.
Le ministre français de l’Outre-mer Manuel Valls (centre) en visite en Nouvelle-Calédonie, le 1er mai 2025. Son avenir à la tête de ce ministère dans le gouvernement Lecornu est plus qu’incertain.© AFP/Delphine Mayeur

En l’absence de nouvel exécutif, difficile de savoir quand auront lieu les prochaines élections provinciales, un scrutin crucial pour désigner le gouvernement local sur le Caillou.

Ce lundi 23 septembre, les sénateurs devaient examiner un projet de loi organique pour reporter ces élections, au plus tard en juin 2026. Mais le Sénat a annoncé suspendre ses travaux et ne les reprendra que lorsque qu’un gouvernement aura été nommé.

Dossier épineux

En l’absence de texte validant le report, le scrutin se déroulera donc à la fin du mois de novembre. Cette incertitude politique pose aussi la question de l’avenir du projet de réforme constitutionnel qui doit entériner l’accord de Bougival. Pour rappel, celui-ci prévoit précisément d’élargir le corps électoral.

La question est de savoir quelle suite sera donné par le nouveau gouvernement à ce dossier épineux, porté par Manuel Valls. Le ministre démissionaire des Outres-Mer avait réussi à trouver un certain consensus sur l’île, malgré un recul des indépendantistes au moment de se prononcer sur l’accord de Bougival cet été.

Son avenir à la tête de ce ministère dans le gouvernement Lecornu est plus qu’incertain. Or, la résolution de la crise politique est essentielle pour l’archipel : les autorités locales doivent en effet valider les restructurations proposées par l’État afin de relancer l’économie du territoire.

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