Vêtements, chaussures, parfums… Près de 4 jeunes Européens sur 10 achètent des contrefaçons

Une étude de l’Office de l’Union Européenne pour la propriété intellectuelle a levé le voile sur le goût de nombre de jeunes Européens pour les produits contrefaits, le 8 juin dernier.

Porter ces sneakers que tout le monde s’arrache, acheter une fragrance de luxe à moindre prix, porter une ceinture monogrammée sans casser sa tirelire… 37 % des Européens ont acheté un ou plusieurs produits contrefaits intentionnellement dans les douze derniers mois, d’après une étude de l’Office de l’Union Européenne pour la propriété intellectuelle parue le 8 juin dernier, pour la Journée mondiale anti-contrefaçons.

Lire aussi >> Arnaque en ligne : les 18-34 ans seraient plus touchés que les quinquagénairesLes produits contrefaits qu’ils acquièrent sont surtout des vêtements et accessoires (17 %), des chaussures (14 %), des appareils électroniques (13 %), puis des produits d’hygiène, des cosmétiques – la contrefaçon de maquillage a explosé depuis la pandémie – et des parfums (12 %). S’ils optent pour des faux, c’est pour leur prix et leur disponibilité.

ILS « PARTICIPENT INDIRECTEMENT ET SOUVENT SANS LE SAVOIR À LA DESTRUCTION DE LA PLANÈTE »
Ces chiffres sont édifiants, mais un point positif est à noter : leur engagement pour l’environnement, ainsi que l’impact négatif que cette pratique pourrait avoir sur la société, pourrait les dissuader d’acheter des produits contrefaits si l’on en croit cette étude.

Dans le cadre de la Journée mondiale anti-contrefaçons, l’AFP a aussi dressé son état des lieux du phénomène. Ils rapportent que les saisies de produits contrefaits ont augmenté de 40 % entre 2019 et 2021 dans l’Hexagone. Interrogé par le média, Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, a commenté : « En croyant faire une bonne affaire, le consommateur participe indirectement et souvent sans le savoir à la destruction de la planète. » Pour lui, « l’un des meilleurs moyens de convaincre les jeunes générations, c’est de leur parler des sujets pour lesquels ils s’engagent, qui les préoccupent » à savoir « le climat, l’environnement et la biodiversité ».

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