Nouvelle-Calédonie: le référendum sur l’accord de Bougival aura lieu avant la révision constitutionnelle

La ministre des Outre-mers, Naïma Moutchou, lors de sa première visite en Nouvelle-Calédonie, le 10 novembre 2025.
La ministre des Outre-mers, Naïma Moutchou, lors de sa première visite en Nouvelle-Calédonie, le 10 novembre 2025.AFP – DELPHINE MAYEUR

La consultation initialement prévue après la révision constitutionnelle aura finalement lieu en février prochain. Naïma Moutchou signe là comme son prédécesseur Manuel Valls sa volonté de sauver les accords de Bougival afin de « donner la parole aux habitants » en espérant « donner de la puissance à ce qui est discuté ».

Car si le consensus trouvé en métropole mi-juillet dernier est toujours soutenu par les loyalistes, il ne l’est plus que par une partie des indépendantistes. Le très influent FLNKS a encore notifié son rejet de l’accord à la ministre. La stratégie de l’inversion du calendrier électoral consiste-t-elle donc à mettre les opposants au pied du mur ?

Le FLNKS affaibli

Naïma Moutchou assure ne pas vouloir faire sans le FLNKS, elle lui demande aussi de revenir de plain-pied dans les discussions.

Parmi les loyalistes, mais aussi au sein de formations plus concilliantes, on s’accorde à dire que le FLNKS est affaibli. Une frange importante, la Palika vient de quitter la plateforme au discours radical pour rallier l’accord de Bougival et la situation économique de l’ile s’aggrave depuis les émeutes de 2024.

Sans réelle annonce sur ce front, Naïma Moutchou a toutefois déclaré : « Le volet institutionnel ne peut pas avancer sans le volet économique ».

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