«Penelopegate»: François Fillon débouté devant la CEDH, la condamnation de l’ex-Premier ministre français maintenue

L'ex-Premier ministre, François Fillon (au centre) et son épouse, Penelope, au tribunal de Paris, le 10 mars 2020.
L’ex-Premier ministre, François Fillon (au centre) et son épouse, Penelope, au tribunal de Paris, le 10 mars 2020.AFP

Il s’agit de l’affaire dite du « Penelopegate », du nom de la femme de François Fillon, Pénélope Fillon, qui avait bénéficié d’emplois fictifs à l’Assemblée nationale. L’ancien Premier ministre et son épouse estimaient ne pas avoir eu droit à un procès équitable, affirmant que les magistrats qui ont requis contre eux avaient manqué d’indépendance.

Ces arguments sont rejetés par Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), qui a relu toute cette affaire à la lumière de la convention européenne des droits de l’homme, qui s’applique dans 46 pays membres. Leur requête est rejetée pour « défaut manifeste de fondement », peut-on lire dans la décision de la Cour, pour qui la procédure, « prise dans son ensemble, a revêtu un caractère équitable ».

Élimination dès le premier tour de la présidentielle de 2017

Le scandale du « Penelopegate » éclate en 2017, en pleine campagne présidentielle. L’ancien chef de gouvernement de Nicolas Sarkozy partait favori. Il sera finalement éliminé dès le premier tour de cette élection. En juin dernier, François Fillon est définitivement condamné par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison avec sursis, 375 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.

Il comptait, depuis, sur l’intervention de la CEDH, qu’il a pourtant largement critiquée durant sa campagne de 2017. Il reprochait à la Cour européenne des droits de l’homme de tr

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